Les kystes ovariens sont fréquents chez la femme de la période de l’adolescence jusqu’à la ménopause et elles s’inquiètent souvent à leur évocation. Is peuvent etre asymptomatiques et de découverte fortuite au cours d’une échographie pour un autre motif. Parfoisn ils vont se manifester par des douleurs pelviennes d’intensité variable ou encore des troubles du cycle menstruel à type de saignements anormaux ou au contraire de retard de règles.

Pour le gynécologue, les kystes ovariens posent la question de leur origine. N’est ce pas juste un kyste fonctionnel, c’est à dire un développement excessif au delà de 3 cm d’un follicule ovarien lié au fonctionnement du cycle menstruel? S’agit il d’un kyste organique c’est à dire dune véritable tumeur développée à partir des différents types de cellules constituant l’ovaire. Si oui, est ce une tumeur bénigne, une tumeur borderline ou un véritable cancer? N’est ce pas juste un kyste para tubaire a coté de l’ovaire qu’il faut complètement négliger?

L’examen clinique recherche une urgence chirurgicale et des signes péjoratifs. Le plus souvent, une échographie pelvienne va permettre de bien caractériser ce kyste et son caractère rassurant voire fonctionnel. Dans le doute, on complétera les investigation par le dosage de marqueurs tumoraux (CA125) et une TDM ou IRM. L’imagerie permet d’orienter de diagnostic entre tumeur bénigne ou maligne et indiquer la voie d’abord chirurgicale. Les kystes fonctionnels ne nécessitent pas de traitement, voire une simple pilule pour réguler le cycle menstruel. Les kystes bénins doivent être opérés par cœlioscopie. Les cancers de l’ovaire  nécessitent une laparotomie, voire une chimiothérapie.

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