
La périménopause est toute la longue période, de plusieurs années avant la ménopause. Cette dernière se définit comme la disparition des règles pendant plus d’un an. Quels sont les symptômes, quels sont les risques de ces périodes et comment les traiter. Hormones ou Pas??
la périménopause et la ménopause sont inéluctable. surtout, leur date reste inconnue et varie selon les personnes. On peut situer le début de la périménopause au début des irrégularité menstruelles, quand les cycles commencent à se raccourcir. Puis les cycles vont commencer à s’allonger jusqu’à disparaitre complètement pendant plus d’un an. C’est alors un diagnostic rétrospectif de ménopause.
Il n’est pas rare, même la ménopause passée, d’avoir quelques fois un réel retour de cycle. Mais il est épisodique et nécessite des explorations échographiques pour s’assurer de la normalité .
Dès la périménopause, la femme peut commencer à ressentir des troubles appelés syndrome climatérique. Les bouffées de chaleur, sensation désagréable de remontée de chaleur du bas vers le haut du corps, sont souvent le signe prédominant qui amènent les femmes à consulter. Elles rapportent aussi des troubles de la quantité des règles , une fatigue, des insomnies, une irritabilité plus marquées, une prise de poids….
L’interrogatoire est important pour écouter les doléances des patientes avant d’ y apporter une réponse. Souvent, les patientes demandent la prescription d’un bilan hormonal de confirmation. Le bilan n’est pas indispensable ni en périménopause ni en ménopause. En périménopause, les hormones fluctuent tellement durant la journée que leur interprétation est illusoire. En ménopause, la FSH et la LH sont très élevés, signe de l’épuisement des ovaires. Mais la symptomatologie et l’âge sont suffisant pour poser le diagnostic dans ces cas. Le bilan hormonal est utile en cas de suspicion de ménopause précoce avant 40 ans .
Comment traiter la périménopause et la ménopause? Faut il avoir peur des traitements hormonaux? Les risques existent mais ils restent faibles en valeur absolue. L’essentiel est de pouvoir soulager les plaintes de la patiente sans tomber dans la peur panique des hormones.
Voici d’ailleurs un article connexe sur le sujet de la peur des hormones: httpps://gynecotaarji.com/doit-on-avoir-peur-des-hormones/
Essai d’explication dans cette excellente interview de Médi 1 TV


